La fulgurance et le tunnel : de l'idée à sa maturation
- brunodoucet49
- 5 févr. 2023
- 1 min de lecture

Il y a de cela trois semaines, j’ai déniché l’idée de mon prochain roman.
Est-ce seulement moi qui l’ai trouvé ou bien est-ce elle qui s’est imposée à moi comme une évidence ?
Qu’importe !
Atteint par la fulgurance d’une pensée, j’ai rejoint fébrilement mon ordinateur et cliqué sur une page vierge.
Je n’ai pas eu à attendre : mes doigts se sont lancés sur le clavier, à la poursuite des idées qui ne cessaient de fuser.
Tel un boxer, j’ai frappé, puis frappé encore, les touches noires marquées de lettres blanches.
En deux heures, j’avais aligné pas moins de 2000 mots !
J’ai ensuite rejoint ma chambre, épuisé par ce marathon.
J’ai recommencé le lendemain, puis le surlendemain. J’étais comme atteint d’une soudaine addiction à la création de cette nouvelle histoire.
Puis… plus rien : le tunnel…
Depuis plus de 20 jours, je suis plongé dans une léthargie inventive. Je suis affecté du syndrome de la page blanche.
Je ne désespère pas : j’ai déjà connu pareille désillusion. J’ai conscience que le temps fera son office. J’ai pour seule amertume que celle de devoir attendre.
Pour occuper le temps, je lance ce petit billet d'humeur comme une bouteille à la mer. Il est ma planche de salut pour renouer avec les mots, en attendant que se présentent des jours meilleurs. Je me dérouille les phalanges sur mon écran, car je sais au plus profond de mon âme qu’il n’existe pas d’écrivains sans un travail de tous les jours.

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